Franois de Rugy voque un forfait transport

Publish date: 2024-08-29



L'État "peut faire un effort" pour financer des aides aux ménages face à la hausse des prix des carburants, a affirmé ce 9 novembre sur France Info François de Rugy, répondant aux critiques des collectivités inquiètes d'être mises à contribution. "Moi je parle pour l'État. Je ne vais pas dire aux régions vous devez faire ci, vous devez faire ça", a déclaré le ministre de la Transition écologique et solidaire, en énumérant les pistes de mesures sur lesquelles le gouvernement travaille pour apaiser la grogne des ménages face à la hausse des prix du carburant. "C'est bien si les gestes sont coordonnés entre l'État, les régions, d'autres collectivités locales d'ailleurs, et les entreprises", a pour sa part estimé Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique, interrogée dans le même temps sur Europe 1.
 En début de semaine, le président de la République avait affirmé souhaiter l'extension à toute la France de la défiscalisation de l'aide au transport mise en place par la région Hauts-de-France (lire ci-dessous notre article du 6 novembre). Mais cette proposition avait suscité des critiques de Régions de France et de l'Association des maires de France (AMF), qui demandaient à l'État de prendre à sa charge les mesures qu'il pourrait prendre pour aider les ménages.

Accompagnement des ménages à faibles revenus

Le gouvernement travaille ces derniers jours sur plusieurs dispositifs, en particulier un accompagnement pour les ménages à faibles revenus qui travaillent loin de leur domicile. "On est en train de chiffrer cela, car il faut par ailleurs être responsable. On pourrait avoir un forfait transport qui pourrait permettre d'alléger un peu la facture transport", a indiqué François de Rugy. "L'État peut faire un effort comme nous l'avons fait pour le chauffage (...). Nous sommes en train de travailler avec beaucoup de rapidité pour que cela puisse être fait vraiment dans les jours qui viennent et que ça puisse entrer en vigueur au 1er janvier 2019", a-t-il ajouté. "Dans les années 70, avec une heure de Smic on roulait 30 km. Aujourd'hui, on roule 130 km. Le prix du carburant a plutôt baissé sur une longue période. A moyen terme il est plutôt à la hausse et c'est pour ça qu'il faut sortir des énergies fossiles progressivement. Il y a toujours un peu de temps entre le prix international et la répercussion (de la baisse, NDLR)", a indiqué pour sa part Emmanuelle Wargon.
 Selon des sources proches du dossier, le gouvernement travaille également à une amélioration du chèque énergie pour en augmenter le nombre de bénéficiaires ou encore un renforcement de la prime à la conversion, qui pourrait être accordée aux "gros rouleurs" même si leurs véhicules ne sont pas aussi vieux que l'exige le dispositif.

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